Les condylomes génitaux sont des infections transmissibles sexuellement (ITS) assez courantes chez l'homme et la femme. Comment reconnaît-on un condylome ? Comment s'en débarrasser ?
Définition, causes, rôles, diagnostic et traitements… Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur les condylomes génitaux.
Les condylomes génitaux, qu'est-ce que c'est ?
Les condylomes génitaux, aussi appelés verrues génitales, sont des infections transmissibles sexuellement (IST) assez courantes.
Ils sont dus aux papillomavirus humains (VPH). Les condylomes se manifestent sous la forme de petites verrues au niveau des organes génitaux.
Selon certaines estimations, entre 50 et 70 % de la population sexuellement active sera au contact des virus VPH au cours de sa vie, l’organisme de la plupart de ces personnes s’en débarrassant spontanément. Et environ 1 % de la population est atteinte de condylomes.
Signes de condylomes génitaux chez l’homme
En cas de signes de condylomes génitaux chez l’homme, on retrouve :
- des verrues sur le gland, le frein, le prépuce, l’orifice urinaire et autour de l’anus.
Des démangeaisons peuvent être déclenchées par les condylomes. Une gêne, une honte, une souffrance morale peuvent accompagner ces condylomes, particulièrement lorsqu’ils sont très visibles, et cela peut retarder la consultation chez un médecin
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Signes de condylomes génitaux chez la femme
En cas de condylomes chez la femme, on retrouve les symptômes suivants :
- des verrues sur la vulve, les parois vaginales, le col utérin, le périnée, le méat urétral (ouverture pour uriner) et autour de l’anus ;
- des saignements lors des rapports sexuels ;
- des démangeaisons ou de l’inconfort.
Quelles sont les causes des condylomes génitaux ?
Il existe une centaine de souches de VPH dont, quelques-unes peuvent être à l’origine des condylomes génitaux, notamment les types 6 et 11 pour 90 % des cas. Ces derniers sont très contagieux et se transmettent par contact sexuel, voire même par contact peau à peau.
Les complications possibles
Certains types de VPH sont associées (HPV 16 ou 18) au cancer du col de l’utérus, au cancer de la vulve, au cancer de l'anus et plus rarement au cancer du pénis. Avec le temps, certaines verrues génitales peuvent se transformer en lésions précancéreuses, puis en cancer. Des frottis du col utérin (test de Pap) permettent de détecter les éventuelles transformations précancéreuses, et donc de les traiter avant le stade de cancer.
Les condylomes nombreux peuvent parfois occasionner des problèmes lors d’un accouchement. Très rarement, les enfants nés de mères porteuses de condylomes génitaux peuvent présenter des condylomes dans la gorge ou l'arbre respiratoire (papillomatose), nécessitant alors une prise en charge chirurgicale.